Comment ça marche ?
Le cancer est par nature une maladie évolutive : les cellules cancéreuses se multiplient, peuvent s'échapper du site tumoral primaire pour former des métastases, et acquérir toujours plus d'anomalies génétiques qui les amènent à résister aux traitements reçus.
La lutte contre le cancer est donc une course contre la montre : plus le cancer est diagnostiqué à un stade précoce, plus les perspectives de guérison sont prometteuses.
Par exemple, pour le cancer colorectal, on estime que les patients pris en charge pour une tumeur de stade I (lorsque la partie superficielle de la paroi de l’intestin est atteinte) ont un taux de survie à cinq ans de 87 %, contre 66 % lorsque les ganglions proches du côlon sont touchés et moins de 20 % lorsque des métastases se sont développées dans des organes distants.
Pour le mélanome de la peau, le taux de survie à cinq ans passe de 88 % à 18 % selon que le cancer ait été diagnostiqué à un stade précoce ou métastatique (Source).